Tout seul dans un immense Parc [ PV with Jude ]

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 29/06/2008

Le matin même. 7 heures.

« Quoi ? Qu’Est-ce qui … Quelle heure il est ? » Une main lourde frappa violement le réveil pour qu’il arrête son horrible mélodie irritante. Trois minutes suffirent à Pete pour qu’il reprenne ses esprits. Il n’y avait pas de quoi paniquer. On était samedi. Il s’extirpa de ses couvertures difficilement, et traîna des pieds jusqu’à la cuisine. Une tranche de nutella et une pomme suffirent à remplir son estomac. Il fila à la douche, tout en adressant un bref « Bonjour » à son père qu’il croisa en chemin. Pete était plutôt content. En se réveillant si tôt il avait réussi à avoir la plus grande des salles de bains, sans devoir attendre, pour cause de bouchons. Mais même après s’être rafraîchi il avait encore les yeux à demi-fermés. Il attendit jusqu’à 10heures dans le canapé, zappant les chaînes qui ne l’intéressaient pas, et quand le soleil fut assez haut dans le ciel, il décida de sortir son nez dehors.

11heures.

Après avoir erré quelques temps dans les rues New-yorkaises, Pete c’était rendu à Central Park. Il savait qu’ici il verrait des gens qu’ils connaissait. Tout le monde venait se détendre au soleil, sur l’herbe fraîche. D’ailleurs, il faisait un temps magnifique, le soleil était à son zénith. Le jeune homme s’avança dans les ruelles bondés d’enfants, de nourrices, de jeunes, et de couples. Il portait le tee-shirt de St Jude, bleu foncé. Il était plutôt classe pour un vêtement à l’effigie de l’école. Il avait également un pantalon en jean foncé, et ses petites chaussures de ville fétiches, eu dans un vieux magasin de friperies. Ses yeux étaient couverts par des lunettes teintés. Tout cela lui donnait un petit air sympa, cool et décontracté, tout en restant chic. Le must ? Sa sacoche bleue eu à D&G qui lui permet de transporter livres et autres babioles. L’air était bon, et il se mit à scruter tous les recoins du parc, à la recherche d’amis. Il ne trouvât personne, et se résigna à aller s’asseoir dans l’herbe, pour envoyer un texto, via son BlackBerry. Il savait que sa meilleure amie n'était pas libre aujourd'hui, coincée dans un repas de famille. Si elle avait était là, ils se seraient surement enfilés une glace, tout en faisant un peu de shopping... Ce genre de chose, mais faire ca tout seul était vraiment trop nul... Pete se posa entre un couple pique-niquant et une fille en train de lire. Il s’allongea et commença à triffouiller son portable. Il aurait bien aimé croiser Hope Bells. Il s’entendait bien avec cette fille, et il savait par habitude, que c’était le genre de personne à traîner au parc. Puis, en détournant la tête, il vit une personne qu’il avait déjà croisé plusieurs fois en soirées. Il hésita à l’aborder, sachant que c’était une des fille inaccessibles de Constance Billard.

* Si je reste ici, elle ne me verra jamais, et je resterait la journée planté ici, en m'ennuyant. Ce serait vraiment torp con... *

Il se leva, éspérant qu'elle le verrait, et viendrait le voir naturellement.

Pour Elisabeth, qui est née et continuera à vivre avec une mémoire de poisson, oublier de tirer les rideaux le soir avant de s'endormir était chose facile, mais elle avait le sommeil assez lourd et dormir avec le soleil dans les yeux ne la déranger pas le moins du monde. C'est vers dix heures que la demoiselle se rendit compte que le jour était levé sur la grande ville qu'était Manhattan. Une fois avoir bien ouvert ses yeux, elle se leva d'un bond de son lit et alla voir quel temps il faisait. Un soleil radieux, voilà ce qui acceuillit Elisabeth une fois debout devant la fenêtre de sa chambre. Quelques minutes plus tard, cette dernière était déjà installée derrière la table à manger, armée d'une cuillère qui ne cessait les allez retour entre son bol de céréale et sa bouche. Elle essayait de lire ce qui se trouvait derrière la boîte de céréales, vous savez ces petits jeux idiots que même un enfant de deux ans arriverait à faire. Bien sûr, elle, toujours la tête dans le brouillard n'y arriva pas. C'est donc boudeuse qu'elle se dirgiea vers sa chambre afin de choisir ce qu'elle allait bien pouvoir porter par un samedi ensoleillé. Elle opta pour un jean Chanel totalement hors de prix qu'elle avait eu facilement en suppliant son père, accompagné d'un simple tee-shirt blanc. Après une bonne vingtaines de minutes à s'être prélacée sur sa terasse ridiculement minuscule et sans verdure -donc aucun interêt d'avoir une terasse à ses yeux- elle se eu a merveilleuse idée d'aller faire un tour au parc. Une fois chaussée de ses spartiates aux pieds, sa sacoche en cuir sur son épaule et son portable à la main, elle partit toute joyeuse en direction de Central Park.
Quelques chansons passé dans son mp3 plus tard, Elisabeth arriva à destination. Elle appella Kate pour lui demander si cette dernière pouvait venir la rejoindre au parc mais elle ne pouvait pas car elle allait voir d'autres amis qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Depuis quand celle ci avait des amis qu'Elisabeth ne connaissait pas? Bref, après avoir rangé son portable elle décida d'aller trouver un petit havre de paix, c'est à dire un morceau de pelouse. Une fois ce havre trouvé, elle s'y installa confortablement, marquant son territoire en semant son foutoir si connu par ses amis. Une fois assise, elle sortit de sa sacoche un magazine de rock. Elle était choqué que les rédacteurs de ce magazine ose dire des chose comme par exemple ici qu'Amy Winehouse n'était qu'une junkie qui ne méritait pas de chanter.
Au bout d'une bonne demi heure, Elisabeth apperçu un jeune homme seul qu'elle avait déjà renconté quelques fois dans la cour du lycée ou elle étudiait. Elle ne savait pas si celui là l'avait vu mais il ne se leva pas ou ne l'interpella pas ou quelques chose dans le genre. Elisabeth qui n'était pas tenté par l'idée de rester assise toute seule un moment de plus décida d'aller le voir, mais ce dernier se leva à ce moment la. Elle décida tout de même de l'intrepeller.

"Je suis pas une mechante ogre qui mange les gens, je suis juste une gentille demoiselle qui s'ennuie au point de lire des conneries."

Elle avait dit cela avec un petit sourire en coin afin que ce dernier ne le prenne pas comme, une " agression" de la part du jeune femme chieuse.

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Pete pensa que la jeune femme l'avait reconnut. Du moins, elle s'approcha de lui, et ouvrit la bouche pour parler. Elle tenait un magasine de Rock à la main, ce qui était plutôt bon signe. Pete ne jurait que par cette musique, qu'il mettait en boucle pendant des heures, en rêvant de devenir une star du Rock. La jeune femme était jolie, affublée de spartaites, ce que le jeune homme adorait. Mais, il ne se souvenait plus de son prénom. Il n'avait pas était présenté à elle, mais on lui en avait bien parlé. De plus, sa meilleure amie était dans la même école qu'elle, et les fêtes de l'Upper East Side, sont toujours remplis des mêmes personnes. Pour certains c'est un inconvénient. Pete pensait plutôt que cela permettait de connaitre tout le monde, même s'il aurait bien aimé que d'autres personnes moins fortunés s'intègre au groupe.

Elle parla, et dit qu'elle n'était pas méchante. Puis elle continua dans sa lancée, insultant le magasine qu'elle lisait, quelques minutes plus tôt. Elle aussi s'ennuyait. C'était un bon point, il n'était donc pas la seule personne sur cette terre, à se retrouver tout seul, un week-end de beau temps, à New York. Ce qu'elle tenait à la main, le torchon de papier qu'elle lisait, c'était Rock'n'Roll. Pete ne le lisait jamais.

- Salut ! Cela me rassure, j'avais un peu peur. Moi c'est Pete. Il me semble qu'on habite le même quartier ...

Pete lui adressa un sourire franc et sympathique. Il se sentait un peu con, mais ca, c'était à chaque fois qu'il se retrouvait en face des gens les plus popualires de New York. Une gêne montait en lui, et c'était surement pour cela qu'il n'avait jamais voulu en faire partit. Il s'entendait bien avec eux, mais pas delà à passer dans leur camp. En plus, ses vrais amis étaient comme lui, ils ne cherchaient pas les embrouilles.

- Que raconte ce mag, pour que tu le détéste à ce point ?

Il désigna du doigt le magasine, et se rasseya. Il lui indiqua une place tout en disant :

- Si tu n'as rien de mieux à faire, tu peux te joindre à moi. Ceci est le clan des gens très sélécts, tellement, qu'il n'y a que moi, et moi...

Il souriat encore, et se rendit compte que cela lui donnait surement un air niais. Une musique s'échappa des voisins qui avaient pris place près d'eux. Pete froncat les sourcils, ce qui lui donnait toujours ce côté intrigué. La mélodie était affreuse, c'était du R&B bien profond, ou les filles dansent en string sur une voiture, pendant que les mecs pleurent leur amour perdu. Il ne comprenait pas comment on pouvait aimer cette horreur. Cela donnait presque des frissons dans le dos, à notre jeune garçon bien élevé.

Ah, ce jeune homme dénommé Pete n'avait pas peur de notre chère Elisabeth. D'un côté cela aurait été très idiot d'avoir peur d'elle. Rien que part sa taille, on savait qu'elle ne pouvait pas faire bien mal. Bien sûr, ne la chercher pas de trop non plus. Enfin bref, quand Pete se présenta, il rajouta qu'il croyait qu'ils habitaient le même quartier. Elle réfléchit quelques secondes et se rappella en effet l'avoir déjà vu dans le quartier de l'Upper East Side. Ce que le monde était petit. Bon ok, ce monde se réduisait seulement à un quartier et un parc, mais quand même. Lui aussi avait l'air de s'ennuyer ferme.
Il jetta un coup d'oeil a ce qu'Elisabeth feuilleté et lui demanda ce qu'il pouvait bien y avoir écrit dedans pour que je dise lire des conneries.

"Ces put**** de journalistes sont encore après cette pauvre Amy Winehouse, à la critiquer à tout bout de chant. Pour moi, c'est dans un magazine "People" que l'on parle comme ca des gens! Ce magazine ne serait il pas fait pour parler de musique seulement ?!"

Oulah, la pauvre, elle commençait à s'emporter! Qu'on lui apporte une camisole ! Que voulez vous, elle était totalement contre le fait qu'on profite de la faiblesse des gens, surtout quand il s'agissait d'Amy Winehouse! Que voulez vous, elle trouvait qu'elle chantait comme une déesse et que, malgrée le fait qu'elle gâche sa vie à fumer n'importe quoi, cela ne devait pas s'éttaler à ce point. Bref, elle souria à Pete, un sourire dans le genre "Oups, désolé je m'emporte", en esperant qu'elle ne le prenne pas pour une grosse folle.
Pete s'assit au bout de quelques secondes au pied d'Elisabeth.

" Si tu n'as rien de mieux à faire, tu peux te joindre à moi. Ceci est le clan des gens très sélécts, tellement, qu'il n'y a que moi, et moi... "

Elle lui souria et pour toute réponse, elle alla le rejoindre et s'assit sur l'herbe, chauffée par le soleil. A cette instant, un son horrible commença à envahir ses oreilles. Oh mon dieu, dire que certaines personnes appellé cela de la musique, le R'n'B. Elisabeth appellait cela de l'argent jeté par les toit et des morts sur les bras après quelques minutes à écouter un album pareil. Elle vit que Pete était aussi fan de ce genre de musique qu'elle.

"Je vois que cette chanson te donne envie de te tuer toi aussi !"

Elle commença à fouiner dans son sac, a la recherche de son appareil fétiche lors d'une expédition en pleine nature : son MP3 ! Elle le mit en marche et commença à chercher une chanson. Qu'allait elle pouvoir mettre ? et bien ce qui s'afficha en premier sur son écran. Maroon5 ! Elle le mit assez fort afin que l'autre "chanson" ne devienne plus qu'un bruit de fond.

"Sweet kiwi
Your juices dripping down my chin
So please, let me
Don’t stop it before it begins"

» Jude Matthews